Quels sont les risques des objets connectés ?

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) note deux risques principaux pour les objets connectés :

   – la collecte des données personnelles : vos données personnelles pourraient être collectées via les objets connectés afin d’être commercialisées, ce qui porterait atteinte à vos droits et à votre vie privée ;
   – le piratage : les objets connectés peuvent être les cibles de cyberattaques.

Les 10 règles à respecter pour se protéger :

   – Utilisez des mots de passe de qualité, sans quoi vous risquez de faciliter l’accès à vos données personnelles.
     Privilégiez les mots de passe longs, comprenant des majuscules et des minuscules, des chiffres, et des caractères spéciaux.

   – Votre système d’exploitation, navigateur, antivirus, bureautique, pare-feu personnel doivent être à jour.
     Les agresseurs profitent en effet des logiciels non mis à jour afin d’utiliser les failles non corrigées par votre système pour s’y introduire.
     C’est la raison pour laquelle la mise à jour de vos outils est essentielle.

   – Utilisez des clés wifi comprenant des majuscules et des minuscules et des chiffres.
     La clé WEP est la plus courante, car elle reste habituellement le choix par défaut des fournisseurs d’accès.
     Mais c’est également la moins sécurisée. Les clés WEP peuvent être décryptées par des pirates en moins de cinq minutes, contre une quinzaine d’heures pour une clé WPA 2.
     Pour basculer vers cette dernière, saisissez « 192.168.1.1, 192.168.0.1 ou 192.168.1.254 ou 192.168.0.254 » sur la barre d’adresses de votre navigateur Internet ou accédez directement aux paramètres de votre wifi depuis votre compte personnel en ligne auprès de votre FAI.

   – L’une des meilleures façons de se prémunir contre les pertes de données suite à une attaque, est tout simplement de les sauvegarder assez régulièrement.
     Vous pourrez ainsi retrouver vos fichiers si vous ne parvenez plus à y accéder sur votre ordinateur.
     Un disque dur externe ou une clé USB (que vous débrancherez une fois l’opération de sauvegarde terminée) feront très bien l’affaire.

   – Ne cliquez pas trop vite sur les liens, même ceux qui vous paraissent familiers.
     Une des attaques les plus classiques vise à tromper l’internaute en l’incitant à cliquer sur des liens figurant dans un e-mail ou une page web.
     Ce lien peut-être malveillant. En cas de doute, abstenez-vous et préférez écrire vous-même l’adresse voulue dans la barre d’adresses de votre navigateur.

   – Soyez vigilant avant d’ouvrir des pièces jointes dans votre messagerie : elles peuvent contenir des codes malveillants.
     Faites particulièrement attention à celles dont les extensions se terminent par  .pif ; .com ; .bat ; .exe ; .vbs ; .ink ;.Lnk

   – Ne naviguez pas depuis un compte administrateur.
     L’administrateur d’un ordinateur dispose d’un certain nombre de privilèges sur celui-ci, comme réaliser certaines actions ou accéder à certains fichiers cachés de votre ordinateur.
     Préférez l’utilisation d’un compte utilisateur, qui vous permet également de naviguer sur le web sans entraves.

   –  Il est très important de contrôler la diffusion d’informations personnelles.
      Internet est loin d’être ce lieu d’anonymat qu’on imagine.
      Évitez de fournir vos coordonnées ou d’autres données sensibles dans les forums ou sur des sites n’offrant pas toutes les garanties requises.
      Notre conseil privilégiez les sites arborants le https:// au début de l’adresse web et l’image d’un petit cadenas est gage de site web certifié et sécurisé, mais dans le doute, mieux vaut s’abstenir.

   – Aucun ordinateur n’est imprenable du moment qu’il est connecté à un FAI.
     Ne facilitez pas la tâche aux hackers.
     Mieux vous serez protégé, plus rude et dissuasive sera la tâche pour les personnes malveillantes.
     En informatique, le pare-feu permet de limiter un certain nombre de connexions entrantes et sortantes.
     Si malgré tout, le pirate trouve une faille dans votre ordinateur, un antivirus peut l’empêcher de nuire.

   – L’envoi de liens malveillants peut-être indépendant de la volonté de leurs expéditeurs, même de ceux que vous connaissez !
     Si un correspondant avec lequel vous échangez régulièrement vous adresse par exemple un message dans une langue étrangère, ou que sa manière de s’exprimer est différente, n’ouvrez pas les pièces jointes contenues dans son message et ne cliquez pas sur les liens qui y figurent.
     En cas de doute, passez-lui contactez le !

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